lundi 29 août 2016

Aki Shimazaki - Tsubaki

Je ne suis pas férue de littérature asiatique, pire que cela, a priori ça ne m'attire pas du tout. Heureusement, je suis suffisamment friande de conseils de lectures pour que mes préjugés ridicules volent en éclats quand on me vante un livre. J'ai donc découvert avec beaucoup de plaisir le premier tome de la pentalogie Le poids des secrets. A la mort de sa mère (dont la fleur préférée était le camélia : tsubaki en japonais), la narratrice découvre des secrets de famille dans la lettre que cette dernière lui a adressée avant de mourir.


J'ai beaucoup apprécié ce court roman (113 pages), d'une simplicité et d'une efficacité étonnantes. J'ai aimé découvrir l'évocation du bombardement de Nagasaki en 1945 du point de vue japonais, cela remet l'Histoire en perspective. Je me suis attaché au personnage de la mère, que le livre nous fait découvrir par le biais de la longue lettre dans laquelle elle fait à sa fille le récit de sa jeunesse. L'auteure ne développe pas les sentiments éprouvés par les personnages à travers de longues pages, mais par petites touches, par des phrases courtes et au travers de dialogues qui savent aller à l'essentiel. Le drame vécu est retranscrit avec justesse, sans fioritures. On se met parfaitement à la place de l'héroïne et on est saisi par les épreuves qui jalonnent son existence. Les personnages de Yukio et Yukiko sont beaux et touchants dans leur histoire d'amour empêchée. Je vais donc poursuivre avec plaisir ma découverte de cet univers avec le tome 2 : Hamaguri.

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