jeudi 16 août 2012

Francis Scott Fitzgerald - Gatsby le magnifique

Le narrateur Nick Carraway emménage à côté de la maison de Jay Gatsby. Cet homme fort riche et qui organise de somptueuses réceptions semble pourtant bien mystérieux. Dans l'Amérique des années 1920, la décadence des mœurs bat son plein et l'atmosphère délétère qui règne à cette époque est parfaitement mise en mots par Francis Scott Fitzgerald.



Si le résumé est bien court, c'est parce que le pitch de départ est plutôt simple. L'existence du héros éponyme est vue au travers du regard de son voisin, Nick Carraway. L'auteur prend son temps pour installer le cadre de son récit et j'avoue avoir trouvé cela un peu longuet par moments. On découvre progressivement l'histoire de Gatsby et on réalise finalement que c'est un livre empreint de cruauté et de nostalgie. Du coup, j'ai préféré la seconde partie du livre à la première. Je regrette cependant que les sentiments des personnages aient été traités de manière trop allusive. Quelque chose a manqué pour me faire entrer pleinement dans l'histoire, ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier le style très agréable du roman. J'ai été davantage touchée par la fin, dommage que cela ait eu lieu un peu trop tardivement. A noter qu'une nouvelle adaptation du roman sortira début 2013, signée Baz Luhrmann, l'un de mes réalisateurs favoris ; je ne la manquerai donc sous aucun prétexte (d'autant qu'on retrouve Leonardo Di Caprio et Carey Mulligan au casting, que de bonnes surprises en perspective, je croise les doigts).

Il eut un sourire de compréhension où il y avait bien plus que de la compréhension. C'était un de ces sourires rares qui ont le don de vous rassurer à jamais, et qu'il arrive que l'on rencontre quatre ou cinq fois dans une vie. Il se portait - ou semblait se porter - un instant sur le monde extérieur tout entier, puis se concentrait sur vous, sur vous seul, avec un irrésistible préjugé en votre faveur. Il vous comprenait dans la mesure exacte où vous vouliez être compris, croyait en vous comme vous auriez aimé croire en vous-même, et vous assurait qu'il avait exactement de vous le sentiment que vous souhaitiez, au meilleur de vous-même, donner à autrui.

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